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Une Feuille Perdue
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15 décembre 2007

Une Chambre à Soi---Virginia Woolf

Nommez quelques femmes écrivains que vous connaissez, trouverez-vous pas qu'il n'y avait pas beaucoup avant le 20ème siècle? Si Shakespeare avait eu une soeur qui était aussi douée que lui, serait-elle devenue aussi célèbre que son frère? Bien sûr que non. Pourquoi? Parce qu'à cette époque-là, les femmes n'étaient considérées que comme des "travailleuses à la maison". Elles n'étaient pas intelligentes et il serait ridicule et voire stupide si elles essayaient d'écrire une prose ou un poème, sans mentionner un roman! Simplement, une femme était la propriété d'un homme auquel ses parents la confiaient. Son devoir était de soigner les enfants, de cuisinier et d'obéir à son mari. Même au début du 20ème siècle, où les femmes écrivaient presque autant que les hommes, on trouvait quelquefois l'influence masculine dans les oeuvres des femmes. Les hommes avaient dominé la société il y avait longtemps et les femmes étaient dès leur existence inférieures aux hommes.

Heureusement, on ne manque pas vraiment de femmes écrivains qui sont brillantes et indépendantes. Je me suis beaucoup émue des mots de Virginia Woolf dans son oeuvre "Une Chambre à Soi", écrit en 1928. Il faut avouer que toutes les oeuvres de Virginia Woolf sont bien intellectuelles et ainsi difficiles à comprendre. Je l'ai fini quand même, et voire deux fois. J'ai lu un chapitre en français et puis un chapitre en anglais. À la fin, j'ai parvenir à saisir l'idée principale de ce livre: pour une femme, il faut assez suffisant de matériel pour devinir un écrivain, par ex, une chambre à soi et cinq cents livres par an. La chambre et l'argent sont essentiels, selon Woolf.

Ne critiquez pas qu'elle attache tellement d'importance au matériel. Dans un monde parfait, une femme pourrait peut-être recevoir quelque sorte d'éducation et arriverait à écrire quelque chose même si elle était pauvre. Mais, nous n'avons pas vecu dans un monde parfait. Avant la génération de Woolf, la plupart des grands poètes en Europe étaient ceux qui avaient reçu la meilleure éducation ou qui avaient  leur propre revenu. Les femmes, en revanche, ne recevraient jamais d'éducation sauf si elle est née dans une famille bourgeoise. En plus, nul écrivain ne voudrait travailler dans un salon où il y avait constamment de bruits produits par des enfants, des domestiques etc... Néanmoins, Jane Austin, Emily Brontë, Charlotte Brontë étaient telles femmes qui avaient créé des grandes-oeuvres dans un salon, pas dans une chambre tranquille, telles femmes, il n'y en avait pas beaucoup.

Nous devons être contentes, les femmes ajourd'hui quand finalement on peut apprécier des personnages féminins créés par des femmes non par des hommes. C'était dommage qu'auparavant on connaisse seulement Madame Bovary, tel personnage où un point de vue masculine était inévitable. Ainsi, j'admire beaucoup Virginia Woolf, son intelligence, ses pensées et ses actions féministes à cette époque-là.

Enfin, ce n'est pas un livre pour propagander le féminisme, car concernant l'écriture, il faut parvenir à écrire ce qu'on veut, sans être influencé de son propre sexe. Le meilleur, c'est d'être homme-femme ou femme-homme dans son écriture. C'est une idée très intéressante et avec laquelle je suis tout à fait d'accord. Cependant, ce n'est pas facile du tout à y arriver.

Virginia Woolf s'est noyée, en souffrant une folie insupportable. Je suis toujours fascinée par sa vie et sa personnalité et ses idées m'intriguent beaucoup. Continuer à lire ses oeuvres, c'est la seule façon de mieux la connaître.

Si vous voulez un jour la connaître, commencez à voir le film 'The Hours" où Nicole Kidman a parfaitement interprété cette femme extraordinaire.

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Commentaires
J
The Hours.
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