Si ce n'est pas trop tard, la France, au revoir
Si ce n'est pas trop tard, si tu acceptes mon apologie, la France, je suis désolée que je ne t'ai pas dit au revoir.
Pas parce que je ne voulais pas, pas parce que j'ai oublié, mais ma priorité était la Chine, mon coeur n'était plus là chez toi.
Ne me trompe pas, je t'aimais, même si je dis aux autres que tu es souvent un peu froid et tu n'es jamais satisfait de rien.
Tu étais si acceuillant lors de mon arrivée, avec le vent incroyablement fort de Lyon.
J'étais amoureuse de toi dès le moment, crois-moi.
Ces jours, les voyages, les cours, Paris, les transports, les aliments, tous, tous étaient ma vie.
Tout toi, toutes les parties de toi, je les aimais. Toutes les parties de toi, je les détestais.
C'est toi le dilemme, et je suis devenue exactement comme toi
Tu me manques, mais je ne l'avoue pas.
C'est vrai, c'est un sentiment exactement comme toi, jamais si simple, pas comme ce que tout le monde pense.